A ma mère, 1994
A ma mère, 18 août 1994
Nos deux visages dans le miroir pendant qu’elle me coiffait.
La vie : le lent cheminement pour que ce bloc se scinde.
Passer de fille à femme et pouvoir devenir mère.
La vie : d’autres chemins de traverse pour trouver sa vérité.
Constater qu’auprès d’elle on est très loin de soi mais qu’un lien charnel
indestructible perpétue la filiation.
Et sentir le legs : la tendresse, l’amour à transmettre.
B.Tintaud
Publié dans Nos mères, 1994